Samedi 13 avril : départ pour le Japon
L'avion décolle de Marseille-Marignane, terminal 1, à 10h10 en direction de l'aéroport de Francfort.
Comme l'an dernier, j'ai laissé ma voiture aux Pennes-Mirabeau, chez ma sœur Brigitte, à quelques minutes en voiture de l'aéroport de Marignane. Je suis parti à six heures de la maison pour arriver tranquillement vers sept heures trente aux Pennes. Bisous, café, des nouvelles de papa, maman, les enfants, etc...
... Dans l'aéroport je vérifie mentalement : Je suis prêt, je n'ai rien oublié, j'ai mon passeport, ma carte bleue, mon appareil photo, mes chargeurs, batteries, téléphone, mes petits cadeaux pour l'accueil au Japon....
Je vais à l'enregistrement des bagages puis je décide de retirer 200 euros au distributeur automatique, on ne sait jamais, c'est au cas où j'aurais des difficultés pour retirer de l'argent à Narita...
200 euros, c'est une somme conséquente pour moi qui n'a jamais plus de 30 euros en poche dans le meilleur des cas. Je compte tous les billets, c'est bon. Je me dirige alors vers la salle d'embarquement. Je passe le contrôle : j'enlève ma montre, ma ceinture, je vide mes poches de ses petites pièces, j'enlève mon bracelet, mais aussi ma veste, mon gilet avec toute mes poches pleines de petites choses utiles et je dépose mon bagage à main. Je passe le sas sans faire sonner l'alarme et je récupère tout ! Super !
Allez, je revérifie une dernière fois, mon passeport, mes billets d'avion, ma carte bleue.... ma carte bleue... ma carte bleue.....???
Mais elle est où bon sang ! Pas dans ma veste, pas dans mon sac... Je l'ai perdue !!!
C'est la panique, pas de carte. Je l'ai oubliée au distributeur ! Ahhhh, la tuile ! Comment je vais faire ? Vite, vite j'informe la personne qui contrôle le sas.
- Oui, oui j'ai le temps, je fais vite.
Je cours, je cavale, vite, vite. Voilà le distributeur, je reconnais l'endroit, il n'y a personne devant. Je regarde, la machine... PAS DE CARTE BLEUE ! Je regarde sur le comptoir à côté. ELLE EST LA ! Oui c'est mon nom qui est marqué, je relis bien, oui oui c'est mon nom ! Merci, merci, merci !
J'avais pris soin depuis le début d'effacer le cryptogramme au verso, par sécurité. Je remonte, et je subis à nouveau le contrôle en passant le sas qui me conduira, enfin, vers la salle d'embarquement... Ouf !
...Jusqu'à Francfort, j'ai l'impression de faire un voyage tout à fait ordinaire : l'avion, un Ambraer 190, est modeste, avec assez peu de place pour les jambes mais le vol ne dure qu'une heure et demie environ. Le service à bord est souriant.
A l'aéroport de Francfort j'ai le temps (une heure et cinquante cinq minutes) de flâner et d'admirer les lieux. C'est propre, c'est grand, c'est classe, c'est allemand quoi !
C'est bientôt le grand départ vers le Japon, sur le grand oiseau blanc. Un Airbus A380-800, un avion vraiment monstrueux par ses dimensions.
Une image de synthèse de l'avion sur l'écran placé sur le dossier du siège devant moi.
Le diamètre de ses réacteurs Rolls Royce frôle les 3 mètres ! C'est LE plus gros transporteur civil du monde. Il peut transporter de 525 à 850 passagers, selon sa configuration, et parcourir plus de 15 000 km à 900 km/h sans escale. Il est très confortable, même en classe économique ... Y a de la place pour les jambes !
Le service à bord est irréprochable chez Lufthansa, et le sourire est omniprésent. On peut manger et boire comme on le souhaite sur toute la durée du vol (onze heures de Francfort à Narita).
Petit grignotage avant le repas de "midi"
Le plateau japonais : riz, omelette, champignons, sobas (nouilles), légumes
un petit verre de cognac (pour essayer de dormir)
Petit déjeuner avant l'arrivée à Narita,
Dans l'avion, c'est plein de Japonais (on les reconnait bien !) mais à coté de moi, il y a un couple d'Espagnols. Ils parlent fort, sans faire attention à mes oreilles délicates et sensibles.
Elle, elle passe son temps à se photographier avec son téléphone portable et lui, il est tatoué aux bras, comme un yakuza et son visage arbore un superbe anneau nasal. Les lobes de chacune de ses oreilles sont incroyablement distendus par deux autres magnifiques anneaux métalliques...
Je souris intérieurement :
Est-ce qu'il a dû enlever son attirail pour passer le porche de contrôle à l'aéroport ?
La petite photo discrète.... pas mal, non ? C'est fou ce qu'on peut faire avec son téléphone.
L'avion amorcera sa descente vers Narita....
A suivre...
L'avion décolle de Marseille-Marignane, terminal 1, à 10h10 en direction de l'aéroport de Francfort.
Comme l'an dernier, j'ai laissé ma voiture aux Pennes-Mirabeau, chez ma sœur Brigitte, à quelques minutes en voiture de l'aéroport de Marignane. Je suis parti à six heures de la maison pour arriver tranquillement vers sept heures trente aux Pennes. Bisous, café, des nouvelles de papa, maman, les enfants, etc...
... Dans l'aéroport je vérifie mentalement : Je suis prêt, je n'ai rien oublié, j'ai mon passeport, ma carte bleue, mon appareil photo, mes chargeurs, batteries, téléphone, mes petits cadeaux pour l'accueil au Japon....
Je vais à l'enregistrement des bagages puis je décide de retirer 200 euros au distributeur automatique, on ne sait jamais, c'est au cas où j'aurais des difficultés pour retirer de l'argent à Narita...
200 euros, c'est une somme conséquente pour moi qui n'a jamais plus de 30 euros en poche dans le meilleur des cas. Je compte tous les billets, c'est bon. Je me dirige alors vers la salle d'embarquement. Je passe le contrôle : j'enlève ma montre, ma ceinture, je vide mes poches de ses petites pièces, j'enlève mon bracelet, mais aussi ma veste, mon gilet avec toute mes poches pleines de petites choses utiles et je dépose mon bagage à main. Je passe le sas sans faire sonner l'alarme et je récupère tout ! Super !
Allez, je revérifie une dernière fois, mon passeport, mes billets d'avion, ma carte bleue.... ma carte bleue... ma carte bleue.....???
Mais elle est où bon sang ! Pas dans ma veste, pas dans mon sac... Je l'ai perdue !!!
C'est la panique, pas de carte. Je l'ai oubliée au distributeur ! Ahhhh, la tuile ! Comment je vais faire ? Vite, vite j'informe la personne qui contrôle le sas.
- Oui, oui j'ai le temps, je fais vite.
Je cours, je cavale, vite, vite. Voilà le distributeur, je reconnais l'endroit, il n'y a personne devant. Je regarde, la machine... PAS DE CARTE BLEUE ! Je regarde sur le comptoir à côté. ELLE EST LA ! Oui c'est mon nom qui est marqué, je relis bien, oui oui c'est mon nom ! Merci, merci, merci !
J'avais pris soin depuis le début d'effacer le cryptogramme au verso, par sécurité. Je remonte, et je subis à nouveau le contrôle en passant le sas qui me conduira, enfin, vers la salle d'embarquement... Ouf !
...Jusqu'à Francfort, j'ai l'impression de faire un voyage tout à fait ordinaire : l'avion, un Ambraer 190, est modeste, avec assez peu de place pour les jambes mais le vol ne dure qu'une heure et demie environ. Le service à bord est souriant.
A l'aéroport de Francfort j'ai le temps (une heure et cinquante cinq minutes) de flâner et d'admirer les lieux. C'est propre, c'est grand, c'est classe, c'est allemand quoi !
C'est bientôt le grand départ vers le Japon, sur le grand oiseau blanc. Un Airbus A380-800, un avion vraiment monstrueux par ses dimensions.
Une image de synthèse de l'avion sur l'écran placé sur le dossier du siège devant moi.
Le diamètre de ses réacteurs Rolls Royce frôle les 3 mètres ! C'est LE plus gros transporteur civil du monde. Il peut transporter de 525 à 850 passagers, selon sa configuration, et parcourir plus de 15 000 km à 900 km/h sans escale. Il est très confortable, même en classe économique ... Y a de la place pour les jambes !
Le service à bord est irréprochable chez Lufthansa, et le sourire est omniprésent. On peut manger et boire comme on le souhaite sur toute la durée du vol (onze heures de Francfort à Narita).
Petit grignotage avant le repas de "midi"
Le plateau japonais : riz, omelette, champignons, sobas (nouilles), légumes
un petit verre de cognac (pour essayer de dormir)
Petit déjeuner avant l'arrivée à Narita,
Dans l'avion, c'est plein de Japonais (on les reconnait bien !) mais à coté de moi, il y a un couple d'Espagnols. Ils parlent fort, sans faire attention à mes oreilles délicates et sensibles.
Elle, elle passe son temps à se photographier avec son téléphone portable et lui, il est tatoué aux bras, comme un yakuza et son visage arbore un superbe anneau nasal. Les lobes de chacune de ses oreilles sont incroyablement distendus par deux autres magnifiques anneaux métalliques...
Je souris intérieurement :
Est-ce qu'il a dû enlever son attirail pour passer le porche de contrôle à l'aéroport ?
La petite photo discrète.... pas mal, non ? C'est fou ce qu'on peut faire avec son téléphone.
L'avion amorcera sa descente vers Narita....
A suivre...
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