Accéder au contenu principal

Mise au point importante

J'ai été sans doute été très maladroit dans mon dernier billet quand j'ai écrit :
"Peut-on croire à la moralité de nos sensei en France ?"

La réponse est évidemment un grand OUI ! J'ai la plus grande confiance et le plus grand respect pour tous les sensei Français que je connais et bien sûr d'emblée, pour ceux que je ne connais pas car je sais les valeurs morales enseignées durant nos magnifiques séminaires. C'est toujours avec énergie, avec une charge émotionnelle forte que les relations s'établissent sur le shajô. Nous nous appliquons tous à manifester, à ressentir l'homme noble qui est vit en nous, dans notre pratique et dans notre vie quotidienne.

L'épisode que j'ai évoqué dans le billet précédent, je l'ai ressenti comme une trahison des grands préceptes qui font la beauté et la sagesse du kyûdô. Il peut arriver parfois que l'individu se perde sur des chemins obscurs, même s'il aspire à grandir son âme d'une façon ou d'une autre.

Qui sait, peut-être moi même un jour... ?

Aujourd'hui, mon ressentiment s'apaise doucement...

Commentaires

  1. Y compris l'auteur d'un livre de kyudo en français ? Il faudrait lui poser la question. En tout cas, je connais plusieurs kyûdôka de haut rang qui, fort heureusement, ne partagent pas cette opinion, notamment en ce qui concerne cet individu.
    "C'est un escroc", m'a dit un pratiquant de 6ème dan français pas plus tard que la semaine dernière.
    Je ne m'inquiète pas pour toi. Tu es bon, et les bonnes personnes ne vont pas se perdre sur des chemins obscurs.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Kyûdô technique

J'ai trouvé sur Internet un site japonais très intéressant car il y est question du  kyûdô et de ses gestes techniques. Les manuels en français étant plutôt rares dans ce domaine j'ai pensé que traduire certains de ces articles pourrait intéresser plus d'un pratiquant de cet art magnifique. Le lien vers le site en question : http://medqdo.seesaa.net/ Allez, je me lance dans la traduction ! "  Aujourd'hui il est question de " tsunomi " et de " yugaeri " ... // ... tsunomi est un point très important lorsqu'on exécute te no uchi . Je pense que le tsunomi provoque la torsion de l'arc grâce à la poussée de la base du pouce sur ce dernier. En d'autres termes au moment où on pousse l'arc tout droit vers la pointe de la flèche et plus en encore lorsqu'on transmet à la flèche toute la puissance de celui-ci, alors c'est la fonction du tsunomi que de provoquer la torsion si importante de l'arc. Observez d'ab...

Vitesse d'une flèche

On m'a demandé à quelle vitesse une flèche pouvait parcourir la distance de 28 mètres qui sépare le tireur de sa cible. J'ai utilisé Audacity pour calculer l'intervalle de temps entre le moment où une flèche est libérée et son point d'impact à partir d'un tir effectué par Michel Dupont sensei : 654 millièmes de secondes pour parcourir 28 mètres, soit environ 43 mètres par seconde ce qui fait plus de 150 km/h... Je ne connais pas la puissance de l'arc de Michel Dupont sensei .

Archerie

Je monte mes flèches. Je place ici des photos qui expliquent comment je procède pour fabriquer mes flèches. Le résultat est loin d'être parfait mais c'est un plaisir de pratiquer le kyûdô avec des flèches qui ont hérité d'un peu de soi-même. Peut-être exprimeront-elles davantage mes émotions durant ma pratique dans mon petit club Tendô de Toulon. Dans le kyûdô , on ne tire que deux flèches. La première est nommée " haya " , la deuxième " otoya ". Ces flèches possèdent des plumes prélevées sur des rapaces (aigle, faucon) dans le meilleur des cas, ou plus simplement sur de la volaille (de l'oie bien souvent) comme c'est le cas ici. Le rachis de la plume est coupé sur sa longueur de sorte que des moitiés de plumes sont vendues dans les magasin spécialisés. Ces deux "demi-plumes", une fois séparées l'une de l'autre, servent à empenner les flèches. On n'utilise jamais sur une même flèche les deux moitiés issue...