Kanji et Reiko sont des amis de longue date. Ils m'ont invité cette année pour assister à une cérémonie du thé suivie d'un repas chez eux.
C'est Yayoï, qui m'accompagne car elle a un rendez-vous de travail juste à côté de chez eux.
Nous prenons le train puis nous mangeons dans un restaurant italien (pour une fois je me laisse tenter par une cuisine shino-italienne). Devant moi il y a de nombreuses bouteilles de vins dont la plupart vient de Nouvelle Zélande.
Nous attendrons Reiko et Kanji au lieu convenu par avance.
C'est un vrai plaisir de les revoir. Reiko est sans âge comme Kanji. Ils sont retraités et d'un dynamisme et d'une joie de vivre incroyables. C'est un vrai bonheur de les retrouver.
Ils m'emmènent voir Madame Moriyama Katsui, une de leurs amies. Avant de suivre la cérémonie du thé, elle nous explique qu'il faut se purifier en procédant au lavage des mains (droite puis gauche) puis de la bouche dans le petit jardin très d'une grande délicatesse. C'est magnifique.
Nous entrons dans la maison en nous déchaussant sans oublier de retourner les chaussures pour les mettre dans le "sens de la sortie". Reiko apprécie beaucoup que je fasse ce geste qui me semble désormais naturel.
C'est pour moi la première fois que j'assiste à une cérémonie du thé.
La pièce est relativement spacieuse, 6 ou 8 tatami avec dans un angle le tokonoma, Un ikebana surmonté d'une calligraphie. L'odeur des tatami est douce et subtile.
La pièce donne sur le petit jardin. La lumière du soleil y pénètre un peu et elle accentue encore la quiétude du lieu.
Les gestes de Madame Moriyama sont mesurés et s'enchaînent naturellement. Ça me rappelle un peu le kyûdô. Il faut savoir que l'art du thé s'appelle sado, c'est à dire la voie du thé et donc qu'il s'agit véritablement d'une voie ou d'un chemin spirituel aussi tout comme les arts martiaux japonais.
Il y a aussi une chaise pour les personnes qui souffrent lorsqu'elles se mettent en kiza ou en seiza (une position traditionnelle à genoux, les pieds sous les fesses).
Je préfère souffrir en silence, assis en seiza.
Il existe différentes sortes de thés. Certains sont apparentés à un expresso car ils sont forts et foncés. A chaque fois, il faut tourner le bol dans un sens donné avant de boire par gorgées successives. Puis on tourne à nouveau le bol dans le sens inverse et on essuie son pourtour pour le passer à son voisin.
Kanji m'explique que les ustensiles utilisés sont très rares et chers car très anciens. Leur prix atteignent plusieurs dizaines de milliers d'euros ! C'est incroyable.
Nous rentrerons en bus jusqu'à la maison de Reiko et Kanji où nous passerons une soirée toute simple mais remplie d'amitié. Au menu, tonkatsu (escalope de porc panée), salade, salade de fruit, vin français (Chablis et Gevrey Chambertin)
C'est Yayoï, qui m'accompagne car elle a un rendez-vous de travail juste à côté de chez eux.
Nous prenons le train puis nous mangeons dans un restaurant italien (pour une fois je me laisse tenter par une cuisine shino-italienne). Devant moi il y a de nombreuses bouteilles de vins dont la plupart vient de Nouvelle Zélande.
Nous attendrons Reiko et Kanji au lieu convenu par avance.
C'est un vrai plaisir de les revoir. Reiko est sans âge comme Kanji. Ils sont retraités et d'un dynamisme et d'une joie de vivre incroyables. C'est un vrai bonheur de les retrouver.
Ils m'emmènent voir Madame Moriyama Katsui, une de leurs amies. Avant de suivre la cérémonie du thé, elle nous explique qu'il faut se purifier en procédant au lavage des mains (droite puis gauche) puis de la bouche dans le petit jardin très d'une grande délicatesse. C'est magnifique.
Kanji exécute le rituel selon les recommandations de notre hôte |
Nous entrons dans la maison en nous déchaussant sans oublier de retourner les chaussures pour les mettre dans le "sens de la sortie". Reiko apprécie beaucoup que je fasse ce geste qui me semble désormais naturel.
C'est pour moi la première fois que j'assiste à une cérémonie du thé.
La pièce est relativement spacieuse, 6 ou 8 tatami avec dans un angle le tokonoma, Un ikebana surmonté d'une calligraphie. L'odeur des tatami est douce et subtile.
La pièce donne sur le petit jardin. La lumière du soleil y pénètre un peu et elle accentue encore la quiétude du lieu.
Les gestes de Madame Moriyama sont mesurés et s'enchaînent naturellement. Ça me rappelle un peu le kyûdô. Il faut savoir que l'art du thé s'appelle sado, c'est à dire la voie du thé et donc qu'il s'agit véritablement d'une voie ou d'un chemin spirituel aussi tout comme les arts martiaux japonais.
Il y a aussi une chaise pour les personnes qui souffrent lorsqu'elles se mettent en kiza ou en seiza (une position traditionnelle à genoux, les pieds sous les fesses).
Je préfère souffrir en silence, assis en seiza.
Des friandises délicates accompagnent le thé |
des petites douceurs à peine sucrées |
Le matcha, une thé vert fouetté et mousseux |
Kanji m'explique que les ustensiles utilisés sont très rares et chers car très anciens. Leur prix atteignent plusieurs dizaines de milliers d'euros ! C'est incroyable.
Madame Moriyama |
Vue sur le jardin japonais |
Nous rentrerons en bus jusqu'à la maison de Reiko et Kanji où nous passerons une soirée toute simple mais remplie d'amitié. Au menu, tonkatsu (escalope de porc panée), salade, salade de fruit, vin français (Chablis et Gevrey Chambertin)
Tes photos des jardins sont magnifiques Thierry !
RépondreSupprimerElles respirent la quiétude ...
Carole