Le mercredi 24 avril
Ichinoseki est une ville située dans la préfecture d'Iwate. Des amis de Yayoï souhaitaient me rencontrer. Keiko san et Kitoshi san habitent à Sendaï...
Tout le monde s'en souvient, le 11 mars 2011, cette ville est lourdement frappée par un séisme qui sera suivi du tsunami qui a fait tant de victimes et de dégâts...
Pour aller la-bas, on prendra le train jusqu'à Tôkyô (station de Ueno) puis ce sera le shinkansen ! Le super train à grande vitesse japonais. Cerise sur le gâteau, il s'agit d'un des derniers nés de la série E (un E5), au profil si aérodynamique et exploités depuis mars 2011 sur la ligne Shinkansen Tōhoku au Japon.
Le train doit partir du quai à 10h02 sur la ligne Hayate, direction Sendaï à presque 400 km de Tôkyô.
Sa vitesse maximale est actuellement de 320 km/h depuis cette année. La livrée extérieure est verte et blanche, avec une bande magenta.
L'intérieur rappellerait presque celui d'un avion.
Le service est vraiment impeccable. Les employés entrent et sortent de chaque voiture en faisant une courbette aux usagers qui restent complètement indifférents, semble t-il, à cette marque de respect.
Bon à un moment donné le train s'arrête en gare puis Yayoï me dit, en consultant ses papiers, que notre train va bien à Sendaï. Au bout de quelques minutes, le doute s'installe puis elle jette un œil par la fenêtre et me dit "Il faut changer de train !"
Vite, vite, on déménage rapidement et j'oublie ma casquette dans le porte-bagages situé au dessus de ma tête. Le transfert se fait dans un autre shinkansen aussi beau et rutilant que le premier mais de la ligne yamabiko cette fois-ci, direction Ichinoseki. Ouf, le train démarre dans la minute... (On a failli aller voir les ours en Russie ou je ne sais où)
On a fait très vite pour aller de Tôkyô à Ichinoseki, 2h30 environ si mes souvenirs sont bons. Durant le trajet, Yayoï explique au contrôleur que j'ai oublié ma casquette dans le train qui nous a amenés à Sendaï. Il prend note et lui donne le numéro du service compétent...
Nous arrivons à Ichinoseki.
Kitoshi et Keiko seront là pour nous accueillir. Après un petit passage pour faire quelques courses puis pour se restaurer rapidement, ils nous entraînent visiter quelques lieux historiques et magnifiques à Hiraïzumi.
Hiraizumi est un haut lieu de l'Histoire du Japon et aujourd'hui elle fait partie du patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO depuis 2011.
Nous visiterons en particulier la parc de Môtsûji, unique témoignage de ce lieu historique qui date de plus de 800 ans. Les temples de l'époque ont disparu mais le parc est resté tel qu'il était au XII ème siècle.
Il y avait à l'époque une quarantaine de pagodes et quelques cinq cents monastères sur le site parait-il..
Cet endroit est très reposant et serein. La petite pluie fine qui trouble la surface de l'étang apporte une atmosphère toute particulière, comme si le temps était figé.
Tout à côté se trouve le Chûson-ji. Un temple bouddhique fondé pour certains en 850 et pour d'autres vers 1100 par le clan Fujiwara.
C'est ici que se trouve le Konjiki-dô ou pavillon d'or. Un mausolée abritant les restes momifiés des chefs de guerres du clan Fujiwara. Ce mausolée est fait de bois et recouvert de feuilles d'or. Il a été reconstruit de 1962 à 1968.
Les photos à l'intérieur sont interdites mais je me suis risqué à la sauvette sans flash. En voilà une.
Demain, Kitoshi et Keiko me feront visiter un site géologique intéressant... riche en geysers.
Ichinoseki est une ville située dans la préfecture d'Iwate. Des amis de Yayoï souhaitaient me rencontrer. Keiko san et Kitoshi san habitent à Sendaï...
Tout le monde s'en souvient, le 11 mars 2011, cette ville est lourdement frappée par un séisme qui sera suivi du tsunami qui a fait tant de victimes et de dégâts...
Pour aller la-bas, on prendra le train jusqu'à Tôkyô (station de Ueno) puis ce sera le shinkansen ! Le super train à grande vitesse japonais. Cerise sur le gâteau, il s'agit d'un des derniers nés de la série E (un E5), au profil si aérodynamique et exploités depuis mars 2011 sur la ligne Shinkansen Tōhoku au Japon.
Le train doit partir du quai à 10h02 sur la ligne Hayate, direction Sendaï à presque 400 km de Tôkyô.
Le museau est vraiment long |
Sa vitesse maximale est actuellement de 320 km/h depuis cette année. La livrée extérieure est verte et blanche, avec une bande magenta.
L'intérieur rappellerait presque celui d'un avion.
Le service est vraiment impeccable. Les employés entrent et sortent de chaque voiture en faisant une courbette aux usagers qui restent complètement indifférents, semble t-il, à cette marque de respect.
Bon à un moment donné le train s'arrête en gare puis Yayoï me dit, en consultant ses papiers, que notre train va bien à Sendaï. Au bout de quelques minutes, le doute s'installe puis elle jette un œil par la fenêtre et me dit "Il faut changer de train !"
Vite, vite, on déménage rapidement et j'oublie ma casquette dans le porte-bagages situé au dessus de ma tête. Le transfert se fait dans un autre shinkansen aussi beau et rutilant que le premier mais de la ligne yamabiko cette fois-ci, direction Ichinoseki. Ouf, le train démarre dans la minute... (On a failli aller voir les ours en Russie ou je ne sais où)
On a fait très vite pour aller de Tôkyô à Ichinoseki, 2h30 environ si mes souvenirs sont bons. Durant le trajet, Yayoï explique au contrôleur que j'ai oublié ma casquette dans le train qui nous a amenés à Sendaï. Il prend note et lui donne le numéro du service compétent...
Nous arrivons à Ichinoseki.
Kitoshi et Keiko seront là pour nous accueillir. Après un petit passage pour faire quelques courses puis pour se restaurer rapidement, ils nous entraînent visiter quelques lieux historiques et magnifiques à Hiraïzumi.
Hiraizumi est un haut lieu de l'Histoire du Japon et aujourd'hui elle fait partie du patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO depuis 2011.
Nous visiterons en particulier la parc de Môtsûji, unique témoignage de ce lieu historique qui date de plus de 800 ans. Les temples de l'époque ont disparu mais le parc est resté tel qu'il était au XII ème siècle.
Il y avait à l'époque une quarantaine de pagodes et quelques cinq cents monastères sur le site parait-il..
Cet endroit est très reposant et serein. La petite pluie fine qui trouble la surface de l'étang apporte une atmosphère toute particulière, comme si le temps était figé.
Un cerisier pleureur |
Le climat est plus frais qu'à Tôkyô, ce qui explique la floraison plus tardive ici. |
Tout à côté se trouve le Chûson-ji. Un temple bouddhique fondé pour certains en 850 et pour d'autres vers 1100 par le clan Fujiwara.
C'est ici que se trouve le Konjiki-dô ou pavillon d'or. Un mausolée abritant les restes momifiés des chefs de guerres du clan Fujiwara. Ce mausolée est fait de bois et recouvert de feuilles d'or. Il a été reconstruit de 1962 à 1968.
Les photos à l'intérieur sont interdites mais je me suis risqué à la sauvette sans flash. En voilà une.
Demain, Kitoshi et Keiko me feront visiter un site géologique intéressant... riche en geysers.
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