Accéder au contenu principal

Généalogie impossible

J'ai voulu suivre un peu la généalogie des personnages importants de l'Histoire du Japon. Pour simplifier j'ai voulu commencer par le premier empereur dont les dates sont connues : l'Empereur Kimmei...

Dès la première génération je suis complètement perdu !
D'abord les empereurs avaient un grand nombre d'épouses et de concubines. Les épouses étaient choisies dans la famille et les concubines pouvaient être élevées au rang d'Impératrices.
Ainsi Kimmei a épousé 6 femmes et a eu 24 enfants. Ses 3 premières épouses étaient ses nièces ! Ça commence bien !
D'autres part les hauts dignitaires de la cour impériale casaient leurs filles pour intégrer l'empire et gagner du pouvoir. Ainsi les clans Soga, Mononobe, ou encore Nakatomi par leurs rangs, leurs fonctions et le jeu des mariages, faisaient partie de la cour impériale mais aussi de la famille impériale.

Un exemple d'arbre généalogique vite fait



Kimmei (29 ème du nom) épouse Ishi Hime. Ils ont (entre autres) le futur empereur Bidatsu (30ème du nom).
Kimmei épouse deux des filles de Soga no Iname. Il donnera naissance à Suiko (33) et à son frère Yômei (31) mais aussi à leur demi frère Sushun (32) et demi soeur Hasetsukabe.

Comme on le voit sur l'arbre généalogique Suiko épouse son demi-frère Bidatsu. Et Yômei épouse sa demi-soeur Hasetsukabe. 
Shôtoku est non seulement issu d'un mariage consanguin mais il épousera en plus la fille de Bidatsu et de Suiko déjà eux-même issus du même père, l'empereur Kimmei qui est aussi le grand-père de Shôtoku !

Bien entendu il y eu de nombreux autres mariages politiques sous l'impulsion des Soga de toutes les générations... Yômei épousera des filles du Clan Soga, tout comme Shôtoku.

C'est la course au pouvoir ou tous les coups sont permis y compris les assassinats en famille comme nous le verrons bientôt... Il y aura du spectacle !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Kyûdô technique

J'ai trouvé sur Internet un site japonais très intéressant car il y est question du  kyûdô et de ses gestes techniques. Les manuels en français étant plutôt rares dans ce domaine j'ai pensé que traduire certains de ces articles pourrait intéresser plus d'un pratiquant de cet art magnifique. Le lien vers le site en question : http://medqdo.seesaa.net/ Allez, je me lance dans la traduction ! "  Aujourd'hui il est question de " tsunomi " et de " yugaeri " ... // ... tsunomi est un point très important lorsqu'on exécute te no uchi . Je pense que le tsunomi provoque la torsion de l'arc grâce à la poussée de la base du pouce sur ce dernier. En d'autres termes au moment où on pousse l'arc tout droit vers la pointe de la flèche et plus en encore lorsqu'on transmet à la flèche toute la puissance de celui-ci, alors c'est la fonction du tsunomi que de provoquer la torsion si importante de l'arc. Observez d'ab...

Vitesse d'une flèche

On m'a demandé à quelle vitesse une flèche pouvait parcourir la distance de 28 mètres qui sépare le tireur de sa cible. J'ai utilisé Audacity pour calculer l'intervalle de temps entre le moment où une flèche est libérée et son point d'impact à partir d'un tir effectué par Michel Dupont sensei : 654 millièmes de secondes pour parcourir 28 mètres, soit environ 43 mètres par seconde ce qui fait plus de 150 km/h... Je ne connais pas la puissance de l'arc de Michel Dupont sensei .

Archerie

Je monte mes flèches. Je place ici des photos qui expliquent comment je procède pour fabriquer mes flèches. Le résultat est loin d'être parfait mais c'est un plaisir de pratiquer le kyûdô avec des flèches qui ont hérité d'un peu de soi-même. Peut-être exprimeront-elles davantage mes émotions durant ma pratique dans mon petit club Tendô de Toulon. Dans le kyûdô , on ne tire que deux flèches. La première est nommée " haya " , la deuxième " otoya ". Ces flèches possèdent des plumes prélevées sur des rapaces (aigle, faucon) dans le meilleur des cas, ou plus simplement sur de la volaille (de l'oie bien souvent) comme c'est le cas ici. Le rachis de la plume est coupé sur sa longueur de sorte que des moitiés de plumes sont vendues dans les magasin spécialisés. Ces deux "demi-plumes", une fois séparées l'une de l'autre, servent à empenner les flèches. On n'utilise jamais sur une même flèche les deux moitiés issue...