Accéder au contenu principal

Séminaire de Kyûdô


Du 15 au 19 juillet j'étais à Paris pour suivre un séminaire de Kyûdô, sponsorisé par la fédération internationale de Kyûdô (IKYF) et la fédération japonaise de Kyûdô (ANKF), supervisé par la Fédération française de kyûdô (FFKT) et supporté par la fédération européenne de kyûdô (EKF).

Ce séminaire de deux jours a été suivi par un examen final, ce mercredi 18, pour les mu... (les sans grade) et les sho... (les 1er ...).  Je devais passer le premier ... afin de passer de mu... à sho...... avec deux autres archers de mon petit club de Toulon (le club tendô), Coline et Eric. Eric devait passer comme moi son 1er ... et Coline son 2ème ....

J'ai pris le train dimanche matin vers 8h pour arriver à Paris gare de Lyon vers 13h20. Eric nous attendait sur le quai, il venait de Tours. Nous nous retrouvons vite car les arcs de 2m 20 se voient de loin. Finalement d'autres participants, que je connaissais déjà, arrivent aussi et nous voilà 6 ou 7 à discuter amicalement sur le quai.

Eric, qui connait très bien Paris pour y avoir habité deux ans, nous conduit rapidement au CSU, avenue Bernanos, pour l'enregistrement. Sur les vitres du bâtiment, les noms des pré-inscrits...

C'est bon, nous sommes bien enregistrés, il ne reste plus qu'à confirmer notre arrivée et notre participation au séminaire.


Eric a le numéro 80 et j'ai le le numéro 97. Coline, qui est plus gradée, a le numéro 138.

Il y a beaucoup de monde : 129 mu... inscrits et 135 sho.... Nous devrons passer notre examen mercredi 18...

Vincent, de notre club, doit passer son 3ème ... et Sylvie, notre sensei, doit passer son examen pour devenir Renshi. Il semble cependant que les sensei japonais veulent lui fermer les portes pour des a priori négatifs. (Nous verrons bien et nous croisons les doigts pour elle)
Il y a aussi les grades 2, 3, 4, 5 puis tous les renshis et même un kyôshi 7ème dan (Liam O'brien) qui doivent passer les examens afin d'accéder au niveau supérieur. En tout 606 participants se suivront jusqu'au 27 juillet.

Bref, nous rentrons pour visiter les lieux. Il y a un shajô (une aire de tir) pour les mu... et un shajô pour les sho....


Au fond on aperçoit les cibles pour l'entraînement. (10 en tout)

Les formalités sont faites, Eric me conduit à l'hôtel. Je partage la chambre avec lui.
Nous irons ensuite visiter un peu les environs à pieds et boire quelques bières avec Coline qui nous rejoindra en ville. Elle est logée chez son cousin.

La Sorbonne


Le Panthéon

On va boire quelques bières dans un pub irlandais...



Un peu plus tard...



... puis on ramène Coline à la première station de métro.

Eric et Coline


 Eric et moi nous rentrons à pieds jusqu'à l'hôtel...

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Kyûdô technique

J'ai trouvé sur Internet un site japonais très intéressant car il y est question du  kyûdô et de ses gestes techniques. Les manuels en français étant plutôt rares dans ce domaine j'ai pensé que traduire certains de ces articles pourrait intéresser plus d'un pratiquant de cet art magnifique. Le lien vers le site en question : http://medqdo.seesaa.net/ Allez, je me lance dans la traduction ! "  Aujourd'hui il est question de " tsunomi " et de " yugaeri " ... // ... tsunomi est un point très important lorsqu'on exécute te no uchi . Je pense que le tsunomi provoque la torsion de l'arc grâce à la poussée de la base du pouce sur ce dernier. En d'autres termes au moment où on pousse l'arc tout droit vers la pointe de la flèche et plus en encore lorsqu'on transmet à la flèche toute la puissance de celui-ci, alors c'est la fonction du tsunomi que de provoquer la torsion si importante de l'arc. Observez d'ab...

Archerie

Je monte mes flèches. Je place ici des photos qui expliquent comment je procède pour fabriquer mes flèches. Le résultat est loin d'être parfait mais c'est un plaisir de pratiquer le kyûdô avec des flèches qui ont hérité d'un peu de soi-même. Peut-être exprimeront-elles davantage mes émotions durant ma pratique dans mon petit club Tendô de Toulon. Dans le kyûdô , on ne tire que deux flèches. La première est nommée " haya " , la deuxième " otoya ". Ces flèches possèdent des plumes prélevées sur des rapaces (aigle, faucon) dans le meilleur des cas, ou plus simplement sur de la volaille (de l'oie bien souvent) comme c'est le cas ici. Le rachis de la plume est coupé sur sa longueur de sorte que des moitiés de plumes sont vendues dans les magasin spécialisés. Ces deux "demi-plumes", une fois séparées l'une de l'autre, servent à empenner les flèches. On n'utilise jamais sur une même flèche les deux moitiés issue...

Vitesse d'une flèche

On m'a demandé à quelle vitesse une flèche pouvait parcourir la distance de 28 mètres qui sépare le tireur de sa cible. J'ai utilisé Audacity pour calculer l'intervalle de temps entre le moment où une flèche est libérée et son point d'impact à partir d'un tir effectué par Michel Dupont sensei : 654 millièmes de secondes pour parcourir 28 mètres, soit environ 43 mètres par seconde ce qui fait plus de 150 km/h... Je ne connais pas la puissance de l'arc de Michel Dupont sensei .