Hier, au Japon, on célébrait Tanabata.
Tanabata c'est la 'fête des étoiles' au Japon. Mais cela n'a rien de scientifique comme c'est le cas en France, non, il s'agit d'une tradition populaire. Il s'agit d'écrire des voeux sur de petits morceaux de papiers colorés (tanzaku) puis de les suspendre sur les branches des bambous avec d'autres décorations. Ces décorations sont faites en général à partir de papier diversement colorés et utilisés pour les techniques de pliage (origami, littéralement, papier plié).
Tanabata est célébré comme une fête nationale en juillet mais dans certaines régions (c'est le cas de la ville de Sendaï, dans la préfecture de Miyagi, à 300 km environ au nord de Tôkyô) cet événement a lieu le 7 août, en accord avec le calendrier lunaire. Parmi tous les festivals qui célèbrent Tanabata au Japon, le festival de Sendaï est sans doute un des événements les plus fameux.
Tanabata a pour origine une ancienne légende chinoise mais elle inclut aussi diverses croyances japonaises.
Selon la légende, une princesse, Orihime, tisserande, et un prince, Hikoboshi, fermier, vivaient dans l'espace. Tombés amoureux l'un de l'autre ils se marièrent mais cet amour leur fit oublier leurs obligations de prince et de princesse. Le roi décida donc de les séparer de part et d'autre de la voie lactée (amanogawa). Il ne leur accorda qu'un seul jour dans l'année pour se retrouver : le septième jour du septième mois lunaire (ce qui correspond à peu près au 7 août, selon le calendrier lunaire). Tanabata s'écrit 七夕, littéralement la nuit du septième...(mois)
La croyance veut que s'il pleut ce jour là, les deux amoureux ne pourront pas se retrouver. C'est pour cela que les Japonais écrivent des voeux afin que le temps soit clément et par extension ils espèrent de bonnes choses pour leur santé et celles de leur proches
C'est très joli je trouve, plein de poésie et de sensibilité. Ça me rappelle un livre que j'ai lu il y a quelques années où il était question de Véga (Orihime) et d'Altaïr (Hikoboshi), les deux étoiles séparées de la voie lactée. Ce livre raconte l'histoire de deux êtres que tout oppose, mais qui s'aiment d'un amour très pur...
Ce livre : "L'éternité n'est pas de trop" de François Cheng. (je l'avais trouvé à la bibliothèque de mon village)
Commentaires
Enregistrer un commentaire