Un "stage" ou plutôt une rencontre est prévue aujourd'hui. Sylvie, notre Sensei (先生) a souhaité que nous rencontrions Frédéric Michel, un maître, un Renshi de la discipline.
Je pars à 6h30 de chez moi pour être sûr d'arriver à l'heure. J'ai environ 200 km à faire, j'ai un plan, une adresse mais on ne sait jamais, je préfère me garder une marge de temps suffisante pour rouler tranquillement.
J'arrive à Sorgues à 8h45. Le rendez-vous est prévu à 9h30 car il faut s'habiller, se préparer pour la salut de cérémonie dans le Dojo qui doit avoir lieu à 10h.
Sur place, je tourne un peu, je cherche des bâtiments, des panneaux qui m'indiqueraient le lieu exact. Rien ! Je demande à deux personnes sans succès.
Je finis par appeler Frédérique Michel sur son portable...je suis à 200 mètres. Le dojo est dans un domaine fermé par un grand portail électrique, une enseigne discrète précise la nature du lieu...
...En entrant dans le domaine je découvre un lieu suberbe. Un parc arboré, une bâtisse immense et puis des constructions plus discrètes en bois : un dojo, et une habitation de style japonais avec jardin. Les couleurs, l'atmosphère qui se dégagent du lieu me rappellent effectivement le Japon.
Le dojo avec les vestiaires tout à gauche. Notez le plaqueminier à droite. |
Je reste admiratif.
Le reste de l'équipe fini par arriver. Les bonjours, les présentations terminés nous nous préparons et nous entrons dans le dojo. C'est tout simplement magnifique et impressionnant.
La baie vitrée à gauche est bien rectiligne en réalité (panorama de 3 photos...) |
Notez les cibles de 36 cm situées à 28 mètres du dojo. Nous devrons tirer au travers des vitres ouvertes...!
Il fait frais dans le dojo malgré les radiateurs à pétrole.
La journée a été très riche d'enseignements. Le stress que nous ressentions en raison du lieu et de la crainte de mal faire s'est dissipée grâce à la gentillesse et l'ouverture d'esprit de notre hôte. C'est aussi une personne très dynamique qui nous a montré combien le Kyûdô est une discipline physique, pleine de puissance et d'énergie contrairement à ce qu'on pourrait croire. Chaque mouvement est exécuté en restant présent mentalement "ici et maintenant", la douleur doit-être ignorée (c'est un calvaire pour les orteils) et les pratiquants doivent aussi agir en harmonie les uns avec les autres.
A gauche, Stéphane s'entraîne au Makiwara sous l'oeil avisé de Jean Claude, secrétaire général de la fédération française de Kyûdô.
Frédéric Michel en action |
Vraiment, un grand merci à Sylvie et bien sûr à Frédéric pour son accueil et sa disponibilité
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