Mardi 15 août
Lever 6h... zazen...
Après le petit déjeuner, comme chaque jour à 9h30, tout le monde se retrouve sur le shajô pour le salut.
Charles Louis remercie systématiquement et chaleureusement le staff. Puis vient le Rei. Nous débutons à chaque fois par un tir particulier, tir de cérémonie, tir d'examen, et cette fois-ci un tir de tournoi. A chaque fois, les explications sont données pour les élèves afin qu'ils puissent comprendre et découvrir les différents aspects de la pratique.
Le tournoi fait partie intégrante du kyûdô. Charles Louis précise qu'à la différence d'une compétition, le tournoi ne peut se concevoir sans un respect absolu de son ou de ses "adversaires". Il nous rappelle d'ailleurs le "Raiki Shagi" où il est écrit qu'il ne faut pas avoir de ressentiment envers celui ou celle qui réussit mais plutôt rechercher en soi les causes de ses propres erreurs. Echouer dans son tir est nécessaire si on veut progresser et par conséquent il faut louer l'adversaire, le remercier pour nous avoir montré le chemin si lui même réussit.
En réalité le seul adversaire contre lequel nous combattons c'est nous même. La cible est un prétexte, un miroir de notre être intérieur. Atteindre la cible est bien, ne pas l'atteindre est bien aussi. Ce qui compte est de pratiquer avec sincérité, avec notre cœur en oubliant les gestes pour ne laisser s'exprimer que notre corps empli d'énergie. C'est lui qui ouvre le grand arc et qui libère la flèche. Ne pas avoir de ressentiment contre son matériel puisque qu'il est le prolongement de notre corps. L'arc c'est notre bras, la flèche c'est l'arc, la cible c'est nous.
Le tournoi fait partie intégrante du kyûdô. Charles Louis précise qu'à la différence d'une compétition, le tournoi ne peut se concevoir sans un respect absolu de son ou de ses "adversaires". Il nous rappelle d'ailleurs le "Raiki Shagi" où il est écrit qu'il ne faut pas avoir de ressentiment envers celui ou celle qui réussit mais plutôt rechercher en soi les causes de ses propres erreurs. Echouer dans son tir est nécessaire si on veut progresser et par conséquent il faut louer l'adversaire, le remercier pour nous avoir montré le chemin si lui même réussit.
En réalité le seul adversaire contre lequel nous combattons c'est nous même. La cible est un prétexte, un miroir de notre être intérieur. Atteindre la cible est bien, ne pas l'atteindre est bien aussi. Ce qui compte est de pratiquer avec sincérité, avec notre cœur en oubliant les gestes pour ne laisser s'exprimer que notre corps empli d'énergie. C'est lui qui ouvre le grand arc et qui libère la flèche. Ne pas avoir de ressentiment contre son matériel puisque qu'il est le prolongement de notre corps. L'arc c'est notre bras, la flèche c'est l'arc, la cible c'est nous.
Donc... petit tournoi à 6 avec seulement 4 flèches. Anne Sophie en tête (Ômae), puis moi en seconde position puis Philippe. Puis un deuxième groupe avec, je crois, David puis Robert, Loïc et Charles Louis à moins que David n'ait tiré avec notre groupe, je ne sais plus.
J'aime beaucoup l'esprit du tournoi. Il s'agit de conserver une belle forme tout en contrôlant son Ego qui veut avant tout avoir la cible. Le rythme est plus rapide aussi. Je n'ai pas de photos cependant à montrer.
Je vais donner le meilleur de moi-même pour représenter mon club Tendô de Toulon...
Anne Sophie et moi, placerons 2 flèches sur 4 dans la cible. Nous tirerons 2 autres flèches pour nous départager, je mettrai une flèche de plus...
C'est la première fois qu'un tel tournoi est organisé à la Falaise Verte. Je suis heureux d'en être le premier "vainqueur".
Anne Sophie et sa fille Augustine, 7 ans je crois, me feront une petite surprise pour le déjeuner...Un joli dessin et un ikebana.
La suite de la matinée sera dédiée au tir à la makiwara pour les stagiaires. Ils ont commencé déjà l'après midi de la veille. Les choses avancent vite pour les élèves mais toujours avec d'infinies précautions et d'attention de notre part et toujours avec beaucoup de précisions de la part de Charles Louis Sensei entre autres.
Nous travaillerons aussi, dans l'après midi, les déplacements (taihai), les entrées et les sorties. Les déplacements entre honza et shai... et en y associant kiza et hirakiashi.
Nous travaillerons aussi, dans l'après midi, les déplacements (taihai), les entrées et les sorties. Les déplacements entre honza et shai... et en y associant kiza et hirakiashi.
En prévision d'un tir de cérémonie prévu jeudi, Loïc, Robert et Philippe répéteront en fin de journée sous l’œil avisé de Charles Louis.
A suivre...
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