Bien entendu, participer à ces journées de stage est un moment magique. Voir de si près les sensei Japonais, être corrigé personnellement par les hauts gradés... tout ceci est vraiment incroyable.
Partager ces moments avec l'équipe de Toulon c'est toujours l'occasion de manifester notre franche camaraderie, notre belle amitié...
Cette année cependant j'ai pris conscience de l'état d'esprit de certains. Il y a des personnes "malhonnêtes" dans leur démarche, je devrais même dire de mauvaises personnes qui n'ont rien à faire sur un shajô.
Vincent les appelle des "pollueurs" en ce sens où leur propos, leurs gestes ne correspondent pas du tout à ce qu'on peut attendre d'un kyûdôka.
Il y a pas mal de "garnements" qui parlent à tort et à travers, qui se permettent de donner des conseils ou faire des commentaires alors que les sensei sont là pour ça.
Le manque de courtoisie sur le shajô me dérange :
Deux exemples : Nous étions en train de répéter les déplacements sur le shajô avec Valérie, en attendant Laurent, Bruno et Guy. Il se trouve qu'il y avait beaucoup de monde sur la zone et derrière moi un groupe s'avançait dans ma direction. Le gars ne trouve rien de mieux que de me pousser très sèchement et presque violemment dans le dos, sans avertir, sans me dire que je le gênais ! Surpris d'être ainsi poussé, mon réflexe a été de m'excuser mais je n'ai reçu que du mépris. Le type a un ego démesuré ! Quel manque de courtoisie !
Durant les mêmes entraînements Sylvie entend un jeune homme faire sa petite crise d'autorité, expliquant au premier de son groupe ce qu'il devait faire. Sylvie intervient gentiment pour lui expliquer que c'est le premier qui détermine le rythme et qui a la responsabilité de son groupe mais le type ne veut rien savoir et va même jusqu'à la rabrouer sèchement. Il "sait ce qu'il a à faire" et n'a pas de conseils à recevoir de qui que ce soit.
Ces comportements sont d'autant plus regrettables que le kyûdô est un art dont le but est de développer les qualités humaines des pratiquants.
La prochaine session je la ferai autrement, loin des pollueurs.
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