Moments partagés　時の分かち合い

Arnaud et Clément veulent bien venir faire du vélo avec moi aujourd'hui. Nous allons à Tourtour en passant par Ampus. Pour eux c'est la première fois... Le premier arrivé au col de la Grange, c'est Arnaud, avec 2 ou 3 minutes d'avance. Puis c'est Clément et le dernier c'est moi ! (à une poignée de secondes...) Passage obligé à la table d'orientation, au village de Tourtour. On en profite pour se reposer sous un ciel magnifique. La vue est splendide depuis Tourtour Clément me prend en photo Clément est bien fatigué mais arrivera à Flayosc avant moi... Enfin on redescend sur Flayosc. Une superbe matinée. Nous sommes bien fatigués mais contents d'avoir roulé.

Aujourd'hui je me fais un petit plaisir : j'ai une envie d'huîtres pannées. C'est tout simple à faire. Une petite bourriche d'huîtres (j'ai choisi des Marennes d'Oléron), de la chapelure et un oeuf. Le plus "difficile" c'est d'ouvrir les huîtres... Extraire délicatement les huîtres de leur coquille après en avoir ôté l'eau de mer. Pour cela je commence par la pointe de la valve et en retournant délicatement la coquille au dessus d'un récipient, ça vient tout seul. Lorsque les huîtres sont toutes extraites et placées dans le récipient, je le vide de l'eau que les huîtres ont rendue, puis je les plonge dans l'oeuf battu. Enfin je mets les huîtres dans la chapelure. Dans une poêle bien chaude avec de l'huile d'arachide ou de tournesol je fais dorer les huîtres quelques minutes. Inutile de saler les huîtres, elles le sont naturellement. Servez chaud... Un régal ! Arnaud et Clément n'aiment pas l

J'ai élagué mes deux mûriers-platanes. J'ai taillé le premier hier et j'ai fait le deuxième cet après midi. Le temps de tout ramasser avec Arnaud et Clément, de souffler un peu, je me décide à brûler les branches et les feuilles en bas du jardin en fin de journée. C'est toujours avec une certaine excitation que je brûle, peut-être me reste t-il un peu de mon âme d'enfant ...? Allez, il n'y a pas de vent, je craque une seule allumette et allume quelques pommes de pins et ça part tout de suite. Les rameaux sont biens verts, riches en sève. Le foyer est bien chaud car j'ai pris soin de mettre du bois sec. Ça fume, ça fume ! Les voisins dégustent ! Tout le quartier est envahi par la fumée ! Même mon pote Lionel doit en prendre plein les poumons. Génial ! Oui, je sais, c'est bête mais en lisant ce post je ne peux m'empêcher de rire. Je trouve ça tellement drôle et ça fait du bien de rire.

J'ai regardé la finale de la coupe du monde de rugby avec les garçons et Aurélie (qui était à la maison pour le weekend) . Quelle superbe rencontre ! L'équipe de France qui était donnée perdante avant l'heure s'est au contraire révélée extraordinaire. On peut véritablement dire que le niveau a été à la hauteur de tous nos espoirs. C'est l'équipe de France qui a fait le match à mon sens. Les Néo-zélandais ont souffert face à notre jeu défensif, nos attaques, nos contacts agressifs. Malheureusement, l'équipe adverse, aidée par un arbitrage plus que relatif, a su trouver une occasion de marquer un essai. C'est le jeu, nous avons vécu ce que les Gallois ont vécu. La défaite est amère si près de la victoire. Bravo à l'équipe de France

Nous avons tous entendu à la télévision ou à la radio le drame qui s'est déroulé à Béziers, celui d'une enseignante qui s'est immolée. Ce que j'ai entendu dans les journaux télévisés m'a laissé penser que ce professeur était psychologique fragile. Les médias, les "autorités" ont tenté d'expliquer cette tragédie par des propos empruntés à la médecine ou à la psychiatrie... Voici le témoignage de ses collègues qui connaissaient Lise mieux que nous. "Nous avons tous vécu , hier, à la récré de 10h le plus horrible des cauchemars...Notre collègue et amie, Lise, prof de maths avec moi dans ce bahut depuis 10 ans, lasse de la conduite des élèves la chahutant ou l'humiliant avec leurs coups bas et leurs sottises d'ados, s'est immolée, devant nous tous! On l'a vue torche vivante, calcinée, noire sur tout le corps et marchant vers nous et les élèves dans ce qui nous a paru comme une éternité, les bras en croix, devant nos yeux horrifiés

Ça y est...! Il est temps de commencer à chauffer un peu.

Domino, c'est le chat de Sandrine. Elle est partie vivre en Angleterre et désormais en Allemagne mais le chat lui est resté ! Et il prend ses aises ! Où est-il ? ...dans mon bureau, sur le terrarium ! Avant j'avais un beau terrarium en bois mais un défaut de conception m'a obligé à le remplacer par un aquarium modifié. J'y avais placé des crapauds sonneurs à ventre rouge. Ceux-ci ont vécu et il ne me reste plus qu'une jeune carpe Koi qui attend d'être placée dans mon bassin extérieur dès que je l'aurai rénové... Domino sait très bien qu'il y a là quelque chose d'intéressant ! Il attend. La petite carpe est cachée sous les rochers. Il vient laper l'eau de l'aquarium...à défaut d'autre chose !

Samedi 15 octobre. J'arrive un peu en retard à la séance de Kyûdô, il y avait pas mal de bouchon à Toulon. Vincent m'attendait. Il me prête un Hakama (le "pantalon") avec son Keikogi (la veste) et des tabis (sorte de chaussettes).Tu es beau me dit-il... en plaisantant. La séance se passe tranquillement, je tire quelques flèches en toute humilité, j'observe beaucoup et tente de retenir ce que je peux. Je me laisse guider par Sylvie qui est un peu comme une maman pour nous, les débutants. J'ai, pendant la pause, assisté à un Sharei réalisé par Sylvie et deux élèves féminines. La beauté, la délicatesse, la grâce et je dois dire la dignité de cette cérémonie, à mes yeux de novice, me touchent. Les gestes imaginés, pensés par les japonais sont purs, simplement fonctionnels et efficaces aux yeux d'un occidental mais sans doute simplement beaux. Pas de fioriture, les regards sont paisibles, la concentration semble sans effort, les Kyûdojins sont just

Aujourd'hui dimanche, Christine est invitée à l'anniversaire d'une de ses amies. Je suis de la partie....Cela me fait plaisir car j'y retrouverai des personnes que j'apprécie. Je me rends utile en m'occupant du barbecue... A table j'encourage Arnaud à parler en espagnol avec la maman de Laure. Il se prête volontiers au jeu et l'échange est actif. Je suis content de cet échange linguistique, culturel et générationnel. La maman de Laure a en effet 84 ans. Je discute de tout et de rien avec Alain qui est le compagnon de Laure, avec Christian, un enseignant de technologie à la retraite et avec Aurélie, la maman de Laure. Les sujets vont du vin que nous buvons à l'époque de la dictature de Franco, tout ceci sur un fond d'humanité et des valeurs de la Vie. L'échange est vrai, non conventionnel, nous nous comprenons à demi mots. Quelqu'un m'a dit ceci : "En général, les anges apparaissent à une personne sous une forme qui l

Nous avons reçu aujourd'hui les photos de classe. Me voici avec mes élèves de quatrième dont je suis le professeur principal. C'est une classe sympathique de 26 élèves dont certains sont de très bon niveau. Les visages des ados sont floutés, droit à l'image oblige

J'ai acheté il y a quelques semaines du gingembre afin de le planter dès le développement de ses bourgeons. Comme c'est le cas maintenant, je l'ai mis en terre aujourd'hui même. On verra bien ce que cela donnera. Cette idée m'est venue parce que ma chère Sandrine a fait de même cet été. La curiosité m'a poussé à en faire autant. Photo prise en fin d'après midi. Le tubercule est posé sur un parpaing. Je vous tiendrai au courant de son évolution...

Samedi 8 octobre Après 15 jours sans Kyûdô, c'est la reprise ! 第三節 (étape 3)                                           　　　　　                        　　　YUGAMAE, 弓構え Le terme YUGAMAE est constitué du Yu, 弓 qui fait allusion à l'arc (le mot yumi est normalement utilisé mais ici yumi est tronqué en yu) et de kamae, 構え qui fait allusion à la posture en arts martiaux. Le verbe kamaeru indique aussi "se préparer à l'avance pour utiliser quelque chose" (un outil, une caméra, une arme...). On prononce yuGamae. YUGAMAE peut se décomposer en trois phases : 1. Les pieds bien alignés et bien enracinés dans la position dôzukuri, l'archer ramène les deux mains afin de se saisir de la corde de l'arc. La main droite est gantée. Grâce à une encoche présente sur ce gant, la corde est maintenue et la position de l'index et du majeur permet aussi d'empêcher la flèche de tomber. 2. La main gauche change de position sur l'arc. L'

Petite course à pieds ce soir. Même trajet que d'habitude. Je n'avais pas très envie de courir mais je me suis dit que ce serait pas mal quand même d'y aller après la journée de travail. J'ai bien fait finalement, je n'ai pas eu trop mal à la cheville et j'ai mis une minute de moins, presque deux, pour faire environ 6 km. Une température idéale entre 18h30 et 19h, peu de voitures sur la route ombragée. Bonnes sensations, pas trop fatigué. Super.

Ce matin je pars faire du vélo (seul !). La journée s'annonce une nouvelle fois magnifique, l'été se prolonge de manière incroyable. Je me suis fixé un objectif un peu ambitieux compte tenu de mon manque d'entraînement mais bon, je verrai bien. Ce sera Tourtour via Ampus en passant par le Flayosquet. Cela fait quelques années que je ne suis pas venue par ici en vélo. C'était toujours avec Sandrine, ma fille aînée... En arrivant au carrefour "Ampus, Lentiers" avec les cuisses déjà douloureuses, j'en profite pour regonfler un peu le pneu avant qui me semble un peu mou, j'ai l'impression en effet de coller à la route. Malheureusement en utilisant ma mini pompe je casse la valve de la chambre à air. Je n'insiste pas davantage, je n'ose pas non plus regonfler un peu le pneu arrière. Allez, c'est parti, je m'engage sur la côte d'Ampus. La montée me semble moins difficile que celle du Flayosquet et l'idée de faire une photo a

Samedi 1 octobre Pas d'entrainement de kyûdô aujourd'hui. Le club participe à des démonstrations à Toulon et mon niveau n'étant que celui de "grand débutant", je reste à la maison. Je poursuis la description des 8 points clés du Kyûdô. 第ニ節 (étape 2)　　　　　　　　　                                              　　　DÔZUKURI, 胴造り Dôzukuri fait allusion au tronc (la partie supérieure du corps, 胴, dô) et à sa structure ou sa position (造り, Zukuri). L'archer vérifie son équilibre. Son bassin, ses épaules et la ligne qui sépare ses deux pieds doivent être alignés. Cette position lui permet de durcir son assise (cuisses, fessiers) et de basculer légèrement son dos en arrière pour éviter par la suite d'être blessé au visage par la corde de l'arc ou que celle-ci se prenne dans ses vêtements. Enfin c'est la seule position possible compte tenu de la grandeur de l'arc. En effet en  tirant de face, l'archer ne pourrait pas l'ouvrir complètement,