De retour à Flayosc, après 5 jours dans la vallée de l'Ubaye avec mes élèves, je profite de cette fin de semaine : samedi après midi : entretien du jardin (tonte de l'herbe qui a bien poussé, ramassage des produits de coupe et compostage, et ce matin, une petite balade à vélo avec Arnaud. Direction Lentier puis Draguignan et retour sur Flayosc.
Je monte mes flèches. Je place ici des photos qui expliquent comment je procède pour fabriquer mes flèches. Le résultat est loin d'être parfait mais c'est un plaisir de pratiquer le kyûdô avec des flèches qui ont hérité d'un peu de soi-même. Peut-être exprimeront-elles davantage mes émotions durant ma pratique dans mon petit club Tendô de Toulon. Dans le kyûdô , on ne tire que deux flèches. La première est nommée " haya " , la deuxième " otoya ". Ces flèches possèdent des plumes prélevées sur des rapaces (aigle, faucon) dans le meilleur des cas, ou plus simplement sur de la volaille (de l'oie bien souvent) comme c'est le cas ici. Le rachis de la plume est coupé sur sa longueur de sorte que des moitiés de plumes sont vendues dans les magasin spécialisés. Ces deux "demi-plumes", une fois séparées l'une de l'autre, servent à empenner les flèches. On n'utilise jamais sur une même flèche les deux moitiés issue...
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