Accéder au contenu principal

Le Kombucha !

J'ai appris d'une connaissance qu'il existait une boisson légèrement acidulée préparée à base de thé et consommée depuis des lustres par certaines populations asiatiques entre autres. Cette boisson c'est le "kombucha". On trouve sur Internet pas mal de références à ce sujet...
J'ai décidé de réaliser moi-même la fameuse boisson, histoire de goûter et de me faire ma propre idée de ses effets à priori bénéfiques.

J'ai obtenu une souche de la "mère" du kombucha. C'est un peu comme la "mère" du vinaigre. Ici cependant il s'agirait d'un champignon associé à des bactéries, l'ensemble ayant l'aspect d'une masse gélatineuse assez répugnante je dois avouer mais dont l'odeur qui se dégage est acidulée.
Cette souche m'ayant été apportée dans un bocal fermé vendredi après midi, je me suis empressé de la rapporter au labo le jour même pour la placer dans une infusion (préalablement refroidie) de thé noir additionnée de sucre (environ 70g dans un litre d'eau).

Je suis revenu ce matin au boulot voir les résultats :
J'avais placé un voile très fin pour éviter que les poussières ou d'éventuels insectes ne viennent souiller la préparation tout en laissant passer l'oxygène de l'air. Le bocal est largement ouvert et en verre. L'oxygénation du milieu est bonne et son acidification  n'aura aucune incidence sur le verre donc sur le gout de la mixture.



L'infusion qui était translucide comme du thé est devenue trouble et un voile s'est formé en surface. C'est bon signe. Ça prouve que la "mère de Kombucha" qu'on m'a donnée était vivante... Mais pour l'instant pas de trace de fermentation. Aucun dégagement gazeux n'est perceptible.

Après un peu plus de deux jours

Le champignon transforme le sucre en alcool et les bactéries fermentent l'alcool en acide. Cette fermentation nécessite de l'oxygène comme dans la fermentation acétique d'où l'importance de préparer la mixture dans un bocal ouvert au contact de l'air.

J'ai hâte de voir la suite.... Ça risque d'être chaud !

Commentaires

  1. comment t'es tu procuré la "souche " ? par internet ? J'en ai parlé à Sayuri, elle m'a dit que c'était rare que des Occidentaux connaissent ça !

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Sandrine et Sayuri san

    Suivre le fil conducteur : Kombucha

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Kyûdô technique

J'ai trouvé sur Internet un site japonais très intéressant car il y est question du  kyûdô et de ses gestes techniques. Les manuels en français étant plutôt rares dans ce domaine j'ai pensé que traduire certains de ces articles pourrait intéresser plus d'un pratiquant de cet art magnifique. Le lien vers le site en question : http://medqdo.seesaa.net/ Allez, je me lance dans la traduction ! "  Aujourd'hui il est question de " tsunomi " et de " yugaeri " ... // ... tsunomi est un point très important lorsqu'on exécute te no uchi . Je pense que le tsunomi provoque la torsion de l'arc grâce à la poussée de la base du pouce sur ce dernier. En d'autres termes au moment où on pousse l'arc tout droit vers la pointe de la flèche et plus en encore lorsqu'on transmet à la flèche toute la puissance de celui-ci, alors c'est la fonction du tsunomi que de provoquer la torsion si importante de l'arc. Observez d'ab...

Archerie

Je monte mes flèches. Je place ici des photos qui expliquent comment je procède pour fabriquer mes flèches. Le résultat est loin d'être parfait mais c'est un plaisir de pratiquer le kyûdô avec des flèches qui ont hérité d'un peu de soi-même. Peut-être exprimeront-elles davantage mes émotions durant ma pratique dans mon petit club Tendô de Toulon. Dans le kyûdô , on ne tire que deux flèches. La première est nommée " haya " , la deuxième " otoya ". Ces flèches possèdent des plumes prélevées sur des rapaces (aigle, faucon) dans le meilleur des cas, ou plus simplement sur de la volaille (de l'oie bien souvent) comme c'est le cas ici. Le rachis de la plume est coupé sur sa longueur de sorte que des moitiés de plumes sont vendues dans les magasin spécialisés. Ces deux "demi-plumes", une fois séparées l'une de l'autre, servent à empenner les flèches. On n'utilise jamais sur une même flèche les deux moitiés issue...

Vitesse d'une flèche

On m'a demandé à quelle vitesse une flèche pouvait parcourir la distance de 28 mètres qui sépare le tireur de sa cible. J'ai utilisé Audacity pour calculer l'intervalle de temps entre le moment où une flèche est libérée et son point d'impact à partir d'un tir effectué par Michel Dupont sensei : 654 millièmes de secondes pour parcourir 28 mètres, soit environ 43 mètres par seconde ce qui fait plus de 150 km/h... Je ne connais pas la puissance de l'arc de Michel Dupont sensei .