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Les bons conseils de Michel Dupont (3)

A propos de Te no Uchi



"Quand on travaille il faut se dire "où en es-tu dans l'ouverture de ta main... Alors je me dis, il faut serrer l'arc comme un petit enfant qui tient un doigt, il ne faut pas serrer. Alors il faut chercher par soi-même. Il ne faut pas serrer ET il ne faut pas ouvrir la main.

Il faut que l'arc puisse tourner sans descendre ! C'est là qu'il faut trouver le timing. Si mon arc descend dans ma main, il faut bloquer mais sans serrer. Veiller à être actif sur le Te no Uchi. Il faut une connexion entre son esprit et sa main, il faut s'imposer à sa main, être dans l'instant.

Bien-sûr on dit qu'il ne faut pas penser dans le kyûdô. On dit "mushin" en Japonais. Mais avant d'en arriver là...

C'est la répétition des gestes qui permet leur acquisition.et qui permet de les effectuer naturellement comme on remplirait un verre d'eau (sans penser réellement)

Bien sûr tout dépend du niveau que voulez atteindre...

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Kyûdô technique

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Archerie

Je monte mes flèches. Je place ici des photos qui expliquent comment je procède pour fabriquer mes flèches. Le résultat est loin d'être parfait mais c'est un plaisir de pratiquer le kyûdô avec des flèches qui ont hérité d'un peu de soi-même. Peut-être exprimeront-elles davantage mes émotions durant ma pratique dans mon petit club Tendô de Toulon. Dans le kyûdô , on ne tire que deux flèches. La première est nommée " haya " , la deuxième " otoya ". Ces flèches possèdent des plumes prélevées sur des rapaces (aigle, faucon) dans le meilleur des cas, ou plus simplement sur de la volaille (de l'oie bien souvent) comme c'est le cas ici. Le rachis de la plume est coupé sur sa longueur de sorte que des moitiés de plumes sont vendues dans les magasin spécialisés. Ces deux "demi-plumes", une fois séparées l'une de l'autre, servent à empenner les flèches. On n'utilise jamais sur une même flèche les deux moitiés issue...

Vitesse d'une flèche

On m'a demandé à quelle vitesse une flèche pouvait parcourir la distance de 28 mètres qui sépare le tireur de sa cible. J'ai utilisé Audacity pour calculer l'intervalle de temps entre le moment où une flèche est libérée et son point d'impact à partir d'un tir effectué par Michel Dupont sensei : 654 millièmes de secondes pour parcourir 28 mètres, soit environ 43 mètres par seconde ce qui fait plus de 150 km/h... Je ne connais pas la puissance de l'arc de Michel Dupont sensei .