Voilà un extrait du livre "Hara, centre vital de l'homme" écrit par Karlfried Durkheim en 1954
Durkheim pratique le kyûdô en 1938 et il cite ici, son maître d'alors, Kenran Umeji :
Durkheim pratique le kyûdô en 1938 et il cite ici, son maître d'alors, Kenran Umeji :
« ...Lorsque l‘homme a atteint dans sa manière d'être, dans sa vie ou dans son travail, une étape qui lui a coûté beaucoup d'efforts, il ne peut rien lui arriver de pire que de voir le destin lui permettre de marquer le pas, de se figer dans l‘état auquel il est parvenu. Si le destin lui est favorable, il lui enlève le résultat obtenu avant qu'il ne se raidisse, ne se sclérose. Voila ce qu’un bon maître doit faire. Car, au fond, il ne s’agit pas, d’envoyer la flèche droit au but ; ici, comme dans tous les autres arts, l'objectif essentiel n'est pas le résultat extérieur mais bien le résultat intérieur, autrement dit la transformation intérieure de l'homme. L'exercice d'une technique aboutissant à une performance sert également cette transformation. Mais quel est le plus grand danger qui puisse menacer cette dernière, sinon de s'arrêter au résultat acquis ? L'homme doit progresser, progresser sans cesse ».
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