Une traduction depuis un lien en anglais. Il y est question de kyûdô.
Charles Louis Oriou, K...6ème ..., ANKF nous avait déjà sensibilisés à cette approche...
La vérité c'est se tenir debout, l'action c'est marcher, la nature de toute chose c'est courir.
Su Shi (蘇軾), aussi connu sous le nom de Dong Po (東坡),était un poète et écrivain fameux de la dynastie des Song du Nord (960-1127). Il écrivit un jour au sujet des travaux de Zhang Xu (張旭), un calligraphe de la dynastie Tang (618-907), bien connu pour ses sôsho (草書 – écriture cursive), un style de calligraphie.
Dans un extrait de ses œuvres il écrit :
真生行、行生草。真如立、行如行、草如走。未有未能行立而能走者也。
« Shin conduit à gyô. gyô conduit à sô. Shin c'est être debout ; gyô c'est marcher; sô c'est courir. Celui qui ne peut se tenir debout et marcher n'est pas capable de courir »
Il est dit de Zhang Xu qu'il excellait dans l'art du sôsho. Mais ceux qui ne pouvaient écrire dans le style calligraphique shinsho (真書 – écriture normale), ne pouvaient pas non plus écrire dans le style gyôsho (行書 – écriture semi-cursive). Et il était donc plus improbable encore d'écrire dans le style sôsho. Par conséquent tenter de commencer écrire en style sôsho était considéré comme mudô (無道 – une voie sans issue, littéralement une absence de chemin).
Dans le manuel du kyûdô il est dit « on devrait acquérir shin par une pratique assidue qui respecte la forme correcte. Alors lorsque la posture est stable et sans défaut, shin devient le mouvement de gyô." Essayer de créer le flot des mouvements par la force ne peut que les rendre disgracieux et bâclés.
Il y a un dicton dans l'art de la calligraphie, "Si votre cœur tient à la vérité, votre mouvement de pinceau réalisera cette vérité". Le kyûdô ne fait pas exception. L'attitude mentale de l'archer se reflète dans son tir. En faisant du kyûdô une voie dans laquelle nous nous exerçons, simplement en conservant cette vérité en nous-même et avec une forte détermination nous nous permettrons de progresser.
Ci-dessous, les 3 styles de calligraphie pour écrire le même caractère : "yumi" ou "kyû", selon la prononciation. L'arc.
La vérité c'est se tenir debout, l'action c'est marcher, la nature de toute chose c'est courir.
Su Shi (蘇軾), aussi connu sous le nom de Dong Po (東坡),était un poète et écrivain fameux de la dynastie des Song du Nord (960-1127). Il écrivit un jour au sujet des travaux de Zhang Xu (張旭), un calligraphe de la dynastie Tang (618-907), bien connu pour ses sôsho (草書 – écriture cursive), un style de calligraphie.
Dans un extrait de ses œuvres il écrit :
真生行、行生草。真如立、行如行、草如走。未有未能行立而能走者也。
« Shin conduit à gyô. gyô conduit à sô. Shin c'est être debout ; gyô c'est marcher; sô c'est courir. Celui qui ne peut se tenir debout et marcher n'est pas capable de courir »
Il est dit de Zhang Xu qu'il excellait dans l'art du sôsho. Mais ceux qui ne pouvaient écrire dans le style calligraphique shinsho (真書 – écriture normale), ne pouvaient pas non plus écrire dans le style gyôsho (行書 – écriture semi-cursive). Et il était donc plus improbable encore d'écrire dans le style sôsho. Par conséquent tenter de commencer écrire en style sôsho était considéré comme mudô (無道 – une voie sans issue, littéralement une absence de chemin).
Dans le manuel du kyûdô il est dit « on devrait acquérir shin par une pratique assidue qui respecte la forme correcte. Alors lorsque la posture est stable et sans défaut, shin devient le mouvement de gyô." Essayer de créer le flot des mouvements par la force ne peut que les rendre disgracieux et bâclés.
Il y a un dicton dans l'art de la calligraphie, "Si votre cœur tient à la vérité, votre mouvement de pinceau réalisera cette vérité". Le kyûdô ne fait pas exception. L'attitude mentale de l'archer se reflète dans son tir. En faisant du kyûdô une voie dans laquelle nous nous exerçons, simplement en conservant cette vérité en nous-même et avec une forte détermination nous nous permettrons de progresser.
Ci-dessous, les 3 styles de calligraphie pour écrire le même caractère : "yumi" ou "kyû", selon la prononciation. L'arc.
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