Djerba

Je me suis décidé pour partir à Djerba début Août ! Ce sont des vacances en club : pour les touristes au sens "tribal" du terme. Bon je sais bien que le tourisme est sans doute une sinon la première source de revenus pour la Tunisie mais passer une semaine à manger et ne rien faire (budget oblige...) au bord de la plage ne constitue pas pour moi une motivation suffisante pour entreprendre le voyage. Mais bon je n'étais pas seul et mes deux garçons et ma femme étaient partants, alors...

J'ai d'ailleurs hésité avant de publier ici un billet à ce sujet car je n'ai rien de particulier à dire si ce n'est quelques anecdotes qui m'ont bien plu et en plus cela fait un moment que je n'ai pas écrit sur le blog.

L'île de Djerba est un plateau qui culmine à 52 mètres seulement à son point le plus haut. La végétation est des plus pauvre : des palmiers, lauriers, oliviers très clairsemés. Du sable, une terre aride, rien qui attire d'emblée le regard. Les constructions sont posées là, comme inachevées, des remblais et gravas partout...

j'ai aimé les couleurs de la mer. Un vert très particulier sur le fond sableux dont la pente est des plus faible. On a encore pieds très loin de la côte (même en nageant jusqu'aux bouées, environ 300 mètres du bord) on avait de l'eau jusqu'au cou (je ne suis pas très grand pourtant) voire même jusqu'aux épaules ! L'eau était très chaude 29°C et le fond sableux n'offre que peu de cachettes pour les poissons. J'ai été un peu déçu par la faune : quelques rares poissons : mulets, saupes, sars...mais pourtant, le vert de la mer, le bleu immaculé du ciel contrastant avec le lumière du sable,  c'est vraiment superbe.

Comme vous le voyez, le sable est ratissé le matin et il n'y a pas grand monde contrairement à nos petites plages du Var. Ici le regard se pose, l'atmosphère est à la contemplation, vraiment. La couleur noire sur le rivage est du à la présence de débris végétaux (des posidonies) apportés par les petites marées. Oui il y a des marées ici compte tenu de la pente très douce du plateau continental.

Un panorama de 3 ou 4 photos assemblées ce qui explique la ligne d'horizon...

J'ai adoré le Jet ski ! Ça c'est bien, très très bien ! Par cher en plus : 100 dinars tunisiens (un peu moins de 50 euros pour 4 personnes) pour deux jets et 20 minutes de rigolade.

En marche vers le loueur de Jets...

J'ai pris mon caisson étanche

Arnaud et sa maman

Clément avec moi

En revenant vers la plage les garçons se refraichissent

Une anecdote : pour réserver les jets, le tunisien me demande un acompte. N'ayant pas d'argent sur moi ni à l'hôtel il me propose de m'amener à la première banque du bled. Il a son scooter parqué non loin d'ici.

Le scooter...

Nous voilà partis, lui devant, moi derrière, sans casque, sur une route pleine de nids de poules. Je me cramponne à lui un peu inquiet mais amusé de cette balade à grand usage de klaxon...Nous parvenons sans problème au premier distributeur du coin et je retire des billets flambant neufs...

L'hôtel quant à lui était fort sympathique. Une trois étoiles ancien mais rénové avec des chambres climatisées, une nourriture plus que correcte et des animations de qualité chaque soir. Sur la photo ci-dessous, les bungalows sont surmontés du dôme typique.

J'avais emmené mes palmes, masque et tuba pour aller nager...Je regarde les plantes locales

J'ai la chance de voir de mes yeux le premier caméléon de ma vie. 

A 6h30 personne encore dehors

Sur la plage, une amie est venue se rafraîchir à l'ombre du parasol. Nous sommes le 3 Août, le jour de l'anniversaire de Maya disparue le 22 avril dernier. Un signe ?

Ma main sur son ventre, elle se laisse faire et s’endort paisiblement 

De bons souvenirs malgré tout.