Moments partagés　時の分かち合い

Je suis parti vendredi 31 mai pour participer à la 15ème rencontre internationale de kyûdô qui se déroulait en Italie, les 1er et 2 juin, à Cornaredo, non loin de Milan. J'ai pris la voiture et après un peu moins de 5 heures de route, j'arrive en début d'après midi, directement à l'hôtel, tout spécialement préparé pour accueillir les nombreux participants venus de 16 pays : le Best Western Plus, "le Favaglie". J'arrive presque au même instant que mes amis du club AKTBA d'Annecy, Patricia, Franck et Alexandre. Je partagerai la chambre avec ce dernier. Nos amis Parisiens arriveront peu après. Nous profitons du temps qui reste pour visiter un peu le centre de Milan. Nous y allons en métro. La superbe cathédrale de Milan que nous n'avons pas pu visiter, faute de temps. Une allée couverte magnifique avec beaucoup de petits détails architecturaux, des décorations délicates partout. Nous irons aussi boire une bière

Le 4 mai dernier j'ai eu l'occasion de retrouver plein d'amis au stage de kyûdô organisé par le club Tendô de Toulon. Tendô est mon club. J'y viens tous les samedis depuis 2011... Cette année, Vincent  Dallaporta, Président du club depuis le départ de notre très chère Sylvie Birrittieri sensei , est venu exprimer sa décision de quitter sa fonction au sein du club. Ce n'est pas la fin du club car les graines ont germé et les membres continuent dans le même esprit. Je crois sincèrement que Tendô a su instiller l'esprit martial de la discipline. D'abord le respect des lieux et de l'enseignant avec une confiance dans sa parole, son aide, ses recommandations, Et puis le soucis de pratiquer de façon juste dans la forme et l'esprit qui l'anime. Beaucoup de travail et de rappels à l'ordre quand on s'oublie pour ne voir que la cible. "Ici et maintenant, revenir sans cesse sur shai et le centre de son corps"... Pas de dévotion enve

J'étais venu à Noisiel avec beaucoup de détachement pour participer au tournoi de sélection, ceci pour deux raisons : D'abord parce que je ne me suis pas entraîné de matière méthodique cette année. Dans mon club Tendô de Toulon, nous n'avons pas eu l'opportunité de le faire. Je n'ai pas participé à de nombreux tournois, peut-être trois à Montpellier, avant de venir à Noisiel. Je ne pense pas faire des "miracles" d'autant plus que je sais que beaucoup des meilleurs archers français ont amélioré leur performance... Ensuite parce que la compétition pollue beaucoup la sérénité de l'esprit, elle rappelle sans cesse l'ego et son désir de toucher la cible. Ceci ne m'apaise pas beaucoup. Aussi ai-je gardé en moi le plaisir de "jouer" sans la pression de réussir. Je sais que je peux faire quelques bonnes flèches, voire même de nombreuses bonnes flèches. Je n'ai rien à perdre à participer, tout à gagner à profiter du lieu e

Samedi 23 mars Le 1er juin prochain aura lieu la 15ème édition du Tournoi Européen de l'EKF (European Kyudo Federation). Une coupe européenne de  kyûdô  pour dire plus simplement. Un tournoi de sélection, pour constituer deux équipes de trois archers représentant la France, s'est déroulé samedi matin au dôjô national de Noisiel. 12 archers étaient réunis dans un esprit très amical et sans rivalité, tous animés d'une envie de faire un beau  kyûdô  et de "trouer du papier" aussi. Régine Graduel  sensei  et claude Luzet  sensei  ont veillé au bon déroulement du tournoi. Patricia Salder s'est vue confier le rôle de coach (je ne mets pas de "e" car c'est un mot anglais) pour encadrer les deux futures équipes. Claude Luzet  sensei  et Régine Gadruel  sensei  ont insisté sur la nécessité de conserver la forme et l'esprit du  kyûdô  même si toucher la cible est essentiel en compétition. Claude Luzet  sensei  a même préparé un ré

Dimanche matin, le 24 février La matinée s'annonce ensoleillée. Nous prenons un petit déjeuner juste à coté de l'hôtel, tous les 6. La boulangerie fait office aussi de salon de thé. C'est joli. J'aime bien aussi la décoration sur la cloison. Le Salève est un sommet dépassant à peine 1300 mètres d'altitude. On y monte en voiture, la route est sèche, on croisera même des cyclistes courageux en danseuse sur leur vélo affrontant les pentes raides du massif.  On s'arrêtera un peu avant le sommet voir la piste d'envol des pilotes de parapentes ou de deltaplanes. La neige est très dure et la vue sur Genève est superbe. On peut voir le jet d'eau du lac Léman qui monte à 140 mètres de haut. On se rend compte de la pollution qui forme un voile terne et gris au dessus du lac ou plus généralement de l'horizon entier. C'est triste. Le jet du lac Léman, à Genève, bien visible Au sommet du Salève, il y a un