Accéder au contenu principal

Stage de Kyûdô

Samedi 26 et dimanche 27 avril au gymnase de la Marquisanne à Toulon.

C'est Christophe Rolewski, R..6ème... qui anime ce stage. Il est président du club de Chambéry, les Archers de Barberaz et il a remporté dernièrement (20 avril) la coupe de France de Kyûdô, rien que ça ! Félicitations à lui.

Les quatre clubs du Var étaient représentés par une petite vingtaine de pratiquants de tous âges. 
Les clubs de Hyères, du Beausset, de La Garde et de Toulon, ce dernier étant le club organisateur du stage sous la direction de Sylvie sensei.
Après la mise en place de tout le matériel dès 11h, le stage démarre à 15h par un yawatashi, un tir de cérémonie. C'est Coline et Vincent qui assurent les rôles d'assistants.  





En raison du contre jour et de la distance qui nous séparait de Christophe sensei il était difficile de faire de bonnes photos.




Christophe Rolewski est un pratiquant vigoureux et énergique tant dans sa pratique que dans son enseignement, je trouve. Il se montre également très attentif et  minutieux lorsqu'il s'agit de corriger nos gestes techniques.

Il fait référence à de nombreux passages du manuel de kyûdô...


De nombreux aspects techniques ont été étudiés, d'un point de vue théorique mais avec une mise en pratique : Les entrées et sorties du shajô, le salut, l'utilisation du regard, la signification du salut, la respiration qui soutient chaque mouvement et qui participe à la cohésion du groupe, les shitsu, le te no uchi ... Les phases d'entrainement se font seul ou à deux.

Les questions permettent aussi d'aborder des sujets plus "pointus" comme par exemple le rôle de l'assistant lors du remplacement d'un arc pendant un tir de cérémonie par exemple...

Coline se prête au jeu...

Christophe sensei conduit ce stage d'une main sûre mais nous laisse la liberté d'être corrigés ou non selon notre niveau ou notre état d'esprit. 

Un stage dense et vraiment très intéressant qui m'a personnellement fait avancer dans mes découvertes...
Les pratiquants du samedi après midi


et ceux du dimanche (matin et après midi)



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Kyûdô technique

J'ai trouvé sur Internet un site japonais très intéressant car il y est question du  kyûdô et de ses gestes techniques. Les manuels en français étant plutôt rares dans ce domaine j'ai pensé que traduire certains de ces articles pourrait intéresser plus d'un pratiquant de cet art magnifique. Le lien vers le site en question : http://medqdo.seesaa.net/ Allez, je me lance dans la traduction ! "  Aujourd'hui il est question de " tsunomi " et de " yugaeri " ... // ... tsunomi est un point très important lorsqu'on exécute te no uchi . Je pense que le tsunomi provoque la torsion de l'arc grâce à la poussée de la base du pouce sur ce dernier. En d'autres termes au moment où on pousse l'arc tout droit vers la pointe de la flèche et plus en encore lorsqu'on transmet à la flèche toute la puissance de celui-ci, alors c'est la fonction du tsunomi que de provoquer la torsion si importante de l'arc. Observez d'ab...

Archerie

Je monte mes flèches. Je place ici des photos qui expliquent comment je procède pour fabriquer mes flèches. Le résultat est loin d'être parfait mais c'est un plaisir de pratiquer le kyûdô avec des flèches qui ont hérité d'un peu de soi-même. Peut-être exprimeront-elles davantage mes émotions durant ma pratique dans mon petit club Tendô de Toulon. Dans le kyûdô , on ne tire que deux flèches. La première est nommée " haya " , la deuxième " otoya ". Ces flèches possèdent des plumes prélevées sur des rapaces (aigle, faucon) dans le meilleur des cas, ou plus simplement sur de la volaille (de l'oie bien souvent) comme c'est le cas ici. Le rachis de la plume est coupé sur sa longueur de sorte que des moitiés de plumes sont vendues dans les magasin spécialisés. Ces deux "demi-plumes", une fois séparées l'une de l'autre, servent à empenner les flèches. On n'utilise jamais sur une même flèche les deux moitiés issue...

Vitesse d'une flèche

On m'a demandé à quelle vitesse une flèche pouvait parcourir la distance de 28 mètres qui sépare le tireur de sa cible. J'ai utilisé Audacity pour calculer l'intervalle de temps entre le moment où une flèche est libérée et son point d'impact à partir d'un tir effectué par Michel Dupont sensei : 654 millièmes de secondes pour parcourir 28 mètres, soit environ 43 mètres par seconde ce qui fait plus de 150 km/h... Je ne connais pas la puissance de l'arc de Michel Dupont sensei .